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Semaine de la langue française

 

Astuces mnémotechniques

Séance du 19 septembre 2013

À cor et à cri : expression souvent déformée en « à corps et à cri(s) »…, ce qui n’a rien à voir avec la signification (qui justifie l’orthographe) : « en sonnant du cor et en criant ». C’est une expression du domaine de la vénerie, désignant la chasse où le moment de la chasse où l’on poursuit la bête en jouant du cor et en criant. Il faut penser au preux Roland, qui, commandant l’arrière-garde de l’armée des Francs revenant d’Espagne, se fit surprendre, en 778, par les Vascons (les Basques) alors qu’il allait franchir le col d’Ibañeta – connu sous le nom de « col de Roncevaux » en France. Si l’on en croit la légende, ce n’est qu’à la toute dernière extrémité, le désastre consommé, que Roland aurait sonné du cor pour alerter Charlemagne et le gros des troupes, en s’étant refusé jusque-là à appeler du secours… « En soufflant dans leur olifant en OR du tout dernier CRI, les derniers Francs appelaient À COR ET À CRI des renforts. » [J.-P. Colignon, Orthographe : trucs et astuces.]
Embonpoint, n. m. : devant un b ou un p, on ne trouve jamais, en principe, on mais om. En témoignent les mots comme bombe, combien, compagnie, complet, complice, compteur, comptine, etc. Il existe cependant quelques rares exceptions : bonbon, bonbonne (N.B. : quelques dictionnaires entérinent en seconde graphie bombonne, beaucoup moins usitée), bonbonnière et embonpoint.
Phrase mnémonique : « Comme j’ai mangé tous les BONBONS de la BONBONNIÈRE, je ressemble à une BONBONNE, avec mon EMBONPOINT ! ».
Et aussi : « J’ai eu un BON POINT pour avoir perdu mon EMBONPOINT ! ». [J.-P. Colignon, Orthographe : trucs et astuces.]

Séance du 16 mai 2013

Verbes se terminant en -p(p)er. La quasi-totalité des verbes se terminant sur le son « pé » s'écrivent avec un p (terminaison en -per, donc). Quelques verbes usuels comportent deux p : échapper, frapper, happer, japper. Phrase mnémonique : « Pépé a frappé Médor, qui jappait trop fort. Alors Médor a happé Pépé avant de s'échapper ! »

Séance du 21 mars 2013

Rappelons ces trois mots « hermaphrodites » : amours, délices et orgues ; masculins au singulier, ils deviennent féminins au pluriel. Phrase mnémonique : Après les délices merveilleuses des grandes orgues, vient parfois le temps des amours défaites. [Thierry Leguay, Les poules couvent au couvent]

Séance du 10 janvier 2013

Parti ou partie. On hésite assez souvent entre parti (n.m.) et partie (n.f.), dans quelques expressions où ne se trouve aucun déterminant. Pour trouver la bonne orthographe, il peut être utile d'introduire un article ou un adjectif non épicène, c'est-à-dire ayant une forme distincte au masculin et au féminin.

Expressions Astuces
Hésiter entre plusieurs partis. Hésiter entre le parti de X et celui de Y.
Prendre parti.
Prendre le parti de...
Tirer parti de... Avoir tiré grand parti de...
Tout ou partie de... La totalité ou une partie de...
Faire partie. Faire partie intégrante.
Être juge et partie. Se conduire comme si l'on était à la fois le juge et l'une des parties.
Prendre quelqu'un à partie. Attaquer quelqu'un comme s'il représentait la partie adverse, ennemie, dans un procès.

[J.P. Colignon, Orthographe : trucs et astuces]

Séance du 20 septembre 2012

Séance du 24 mai 2012

Agate. À l'inverse du prénom féminin Agathe, ce mot ne comprend pas de h. Formule mnémonique : « Contrairement au diamant, l'agate ne coupe pas telle une hache [sans h] ».

Séance du 22 mars 2012

Chère n. f. L'ogre des contes aime la chair fraîche, la viande même crue. Plutôt que de vouloir croquer les enfants, il n'a qu'à aller faire ses courses chez le CHARcutier... dont le nom vient de « chair cuite » ! Il pourrait aussi faire « bonne chère », faire bombance en associant qualité et quantité, sans recourir le moins du monde à la charcuterie et à la viande de boucherie. Cette chère-là vient du grec kara, « visage » : l'hôte fait bon visage, bon accueil à ses invités, et dans la qualité de l'accueil entre aussi en compte la qualité des mets servis à table... Phrases mnémoniques : « Ça coûte cher de faire bonne chère, ma chère ! » ; « L'ogre a renoncé à la chair fraîche du Petit Poucet et de ses frères, et se fait livrer de la charcuterie, dorénavant ». [Jean-Pierre Colignon, Orthographe : trucs et astuces]

Séance du 19 janvier 2012

Si je connaissais l'Hymne à saint Jean-Baptiste (les paroles et la musique), il me suffirait d'en chanter les premiers vers pour me souvenir de la hauteur de chacune des notes de la gamme. C'est ainsi en effet que Gui d'Arezzo leur donna au XIe siècle le nom de la première syllabe de chaque hémistiche :
UT queant laxis
REsonare fibris
MIra gestorum
FAmuli tuorum
SOLve polluti
LAbii reatum
Sancte Iohannes (SI)
. [Nathalie Kristy, Mais où est donc Ornicar.]

Séance du 17 novembre 2011

Séance du 22 septembre 2011

Séance du 19 mai 2011

Carrosse s'écrit avec deux r et deux s. Formules mnémoniques : « Le roi de carreau se promène toujours dans son carrosse ». « À Biscarrosse, tout le monde roule en carrosse ! ».
Carrousel s'écrit avec deux r et un s, ce qui justifie la prononciation « z » (comme dans zèle). Formule mnémonique : « Les cavaliers et les carrosses participaient avec zèle au carrousel ».
Noms féminins se terminant par -ue : tous les noms féminins usuels se terminant sur le son « u » comportent un e final. Exemples : avenue, berlue, bévue, charrue, cohue, entrevue, étendue, issue, morue, recrue, statue, tortue, vue, etc. Seules exceptions parmi les mots usuels : bru, glu, tribu et vertu. Phrase mnémonique : « Au sein de cette tribu connue pour fabriquer une glu très efficace, chacun vante la vertu de la bru du chef ».

Séance du 17 mars 2011

Avant que est toujours suivi du subjonctif : Avant qu'il vienne... Avant que l'on ait pris une décision... Il arrivera avant que ne surgisse la nuit. Le subjonctif marque l'attente, le souhait, la crainte, l'éventualité. Phrase mnémonique : Ce n'est pas subjectif : après avant que, il est impératif de mettre le subjonctif ! N. B. : L'emploi de ne est facultatif après avant que (« Ils arrivent avant que la nuit [ne] soit tombée »).
Après après que, le verbe doit se mettre à l'indicatif, et non au subjonctif : Après qu'il furent partis, elle se mit au travail (ou après qu'ils sont partis... elle se met..., ou bien après qu'ils seront partis... elle se mettra...). Vous sortirez après que vous aurez terminé la vaisselle ! L’action exprimée est réalisée, et c’est alors l’indicatif, mode du réel et de l’objectivité, qui convient. Phrase mnémonique : C'est à titre indicatif que la météo a annoncé qu'il ferait beau après que la matinée aura été pluvieuse.

Séance du 20 janvier 2011

Le pêcheur prépare ses appâts pour appâter ; le pécheur est attiré par les appas de cette belle passante. Le mot appas désigne les attraits physiques d’une femme. Son homonyme appât désigne la pâture destinée à attirer les animaux.
Il est né sous les meilleurs auspices à l’hospice de St Sulpice. Auspice, comme hospice, est un nom masculin ; il vient du latin auspicium (de avis, « oiseau » et de spicere, « examiner »). Dans l’Antiquité, des présages étaient établis d’après le vol des oiseaux, leurs chants, leur appétit…

Séance du 18 novembre 2010

Dans le vocabulaire théâtral, le côté cour est le côté droit de la scène, vu de la salle, par opposition au côté jardin. Ces deux termes permettent au metteur en scène et aux comédiens de communiquer plus facilement que s'ils parlaient des côtés "gauche" et "droit", qui varient selon l'orientation du locuteur. Les machinistes situés à la cour sont appelés « couriers », et ceux du jardin « jardiniers ». Les moyens mnémotechniques les plus connus, pour savoir où se situent le jardin et la cour, consistent pour le public à se rappeler les initiales de Jésus-Christ (« J.-C. » comme Jardin/Cour) en regardant la scène ; et pour les acteurs se remémorer la formule « côté cour/côté coeur » en regardant la salle. [Wikipédia]

Séance du 16 septembre 2010

S'apercevoir qu'on s'apitoie sur soi, se laisser apostropher, c'est s'aplanir ou s'aplatir, et non s'apaiser en s'apeurant : pour retenir que quelques verbes commencent par ap- (un seul p ), alors qu'une majorité commencent en doublant le p (app-). [J.P. Colignon, Orthographe : trucs et astuces]

Quand on a un différend avec quelqu'un, on ne prend pas le thé (= t) avec lui : le nom différend (= désaccord, conflit, contentieux...) s'écrit avec un d final, tandis que l'adjectif différent se termine sur un t (féminin : différente). [J.P. Colignon, Orthographe : trucs et astuces]

Séance du 18 mai 2010

Je me souviens que le mile anglo-saxon vaut un ciseau neuf. C’est-à-dire, 1609 mètres (un six o neuf).
Ne surtout pas confondre avec le mille marin. Pour celui-ci, le mot de passe est Napoléon III (proclamé empereur en 1852). Soit 1852 mètres.

Séance du 16 mars 2010

La Syrie rit (le deuxième i n’est pas grec), alors que la Libye bâille (bye-bye).

Les bébés gibbeux de l’abbesse et du rabbin font sabbat dans l’abbaye avec le gibbon de l’abbé : les seuls mots dans lesquels la lettre b est redoublée.

Séance du 26 janvier 2010

Pour retenir la terminaison de certains adjectifs (ou participes passés) masculins, on les met au féminin : exclu – exclue ; inclus – incluse. Mais ça ne marche pas toujours. Voici des moyens mnémotechniques pour quelques cas :
Andalou – andalouse : Il est fou, cet Andalou !
Coi – coite : Quoi ? Il n’y a pas de t à coi ?
Favori – favorite : Riri, mon canari favori, a la santé !
Rigolo – rigolote : Ce rigolo refuse de se mettre au thé pour en rester à l’eau.

Séance du 17 novembre 2009

- Venant du large et entrant dans un port, un capitaine doit enfiler un tricot vert et deux bas si rouges. C’est-à-dire qu’il doit laisser à tribord (tri) une balise portant le numéro 1 ou un numéro impair, de forme conique (cot), de couleur verte et à bâbord (bas) une balise portant le numéro 2 ou un numéro pair, de forme cylindrique (si), de couleur rouge.
- Rouge sur rouge, rien ne bouge ; vert sur vert, tout est clair. Il s’agit de feux de navigation (rouge à bâbord, vert à tribord). Si le feu rouge de l’autre navire est du côté du feu rouge de mon navire (idem pour les feux verts), je ne modifie pas ma route. Dans le cas contraire en revanche (rouge sur vert ou vert sur rouge), je m’affole… Sinon, gare à l’abordage.



Par association d’idées, Blanc sur rouge, rien ne bouge ; rouge sur blanc, tout fout le camp et Vin sur lait est bienfait, lait sur vin est venin sont des proverbes conseillant l’ordre dans lequel il convient de consommer ces boissons.

Séance du 29 septembre 2009

Perchée sur la racine de la bruyère, la corneille boit l’eau de la fontaine Molière : pour garder en mémoire le nom des principaux écrivains du XVIIe siècle (Racine, La Bruyère, Corneille, Boileau, La Fontaine, Molière).
Rappelons que cette fameuse fontaine se trouve au pied de la roche Foucauld ; avec des cartes, on peut s’y rendre en voiture, si la male herbe n’a pas trop bossué le chemin. Parce qu’alors… (La Rochefoucauld, Descartes, Voiture, Malherbe, Bossuet, Pascal…).

Séance du 19 mai 2009

Le vrai sceptique a vexé la fosse septique censée le soulager : un moyen phonétique (a vexé = avec c, censée = sans c) de distinguer le sceptique incrédule et l’infect septique.
Les bonbons m’ont donné de l’embonpoint sans néanmoins me transformer en bonbonne : voilà les seuls mots où on trouve un n (et non un m) devant un b, un m ou un p.
Cerisiers roses et pommiers blancs est un refrain populaire mais néanmoins mensonger, parce que les fleurs du pommier sont roses et celles du cerisier blanches.

Séance du 17 mars 2009

On connaît huit planètes : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune. Un moyen mnémotechnique de se souvenir de leur ordre, est la phrase : « Mon Vieux, Tu M’as Jeté Sur Une Nappe. » ou bien encore « Me Voici Toute Mouillée, Je Suis Une Nuée. »
La Lune ment : quand elle forme un C dans le ciel, elle voudrait nous faire croire qu'elle Croît, mais en réalité, elle Décroît. Et quand elle fait un D, elle Croît.

Séance du 20 janvier 2009

Séance du 18 novembre 2008

Le chapeau du goitreux est resté au cloître, celui du psychiatre a roulé dans l’âtre.
On renâcle à la tâche, mais on racle la tache.
Pour se souvenir de quelques mots avec ou sans accent circonflexe.
C’est assez, dit la baleine, j’ai le dos fin, je me cache à l’eau.
Pour se souvenir des trois espèces de cétacés : la baleine, le dauphin et le cachalot.
Le gars Vial dit qu’il croque Odile, la ligue s’indigne, mais la ligue a tort, car il ment.
Pour se souvenir des quatre espèces de crocodiliens, du plus grand au plus petit : gavial, crocodile, alligator et caïman. [Nathalie Kristy, Mais où est donc Ornicar ?]

Séance du 16 septembre 2008

Mais où est donc Ornicar ? : conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc or, ni, car).

Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre : prépositions (à, dans, par, pour, en, vers, avec, sans, sous, entre, derrière, chez, de, contre).

La règle CADET : la terminaison du présent de l’indicatif à la 3ème personne du singulier est soit c (il vainc), soit a (il a, il va), soit d (il prend), soit e (il chante), soit t (il finit, il part).

Mon chou, mon bijou, mon joujou, viens sur mes genoux, et jette des cailloux à ce hibou plein de poux ! : les sept noms en -ou qui prennent un x au pluriel.

Le chapeau de la cime est tombé dans l'abîme et celui du boiteux est tombé dans la boîte : accent circonflexe sur le i de abîme et boîte, mais pas sur cime, boiteux, boiter.

C'est notre maison, votre leurre, mon tonneau, ma tasse à thé, voleur ! : déterminants possessifs (ses, notre, mes, son, votre, leur, mon, ton, nos, ma, ta, sa, tes, vos, leurs).

Nos belles amours aux nombreuses délices se sont achevées au son des grandes orgues : voir la rubrique Bizarreries, amour, délice et orgue.

Le charme d'Adam c'est d'être à poil : les charmes ont des feuilles dentées alors que les hêtres ont des feuilles poilues.