Dictée à la manière de Pivot
15ème édition – 26 janvier 2017
organisée par
l’Association culturelle de l’Amicale laïque
et la Bibliothèque municipale de Vaison-la-Romaine
Site web pour faire les dictées « en ligne » :
http://jacge.nguyen.free.fr/dictees

Une dictée mosaïque

Mesdemoiselles, mesdames et messieurs les cracks (cracs) en orthographe, pour mon dixième texte de cette épreuve, j’ai pensé qu’un florilège de mes chausse-trapes (chausse-trappes) passées pourrait vous plaire, surtout aux candidats assidus ou qui ont eu la bonne idée de bachoter.
Dans ma première dictée, je vous ai parlé de la romantique antiquaire qui se parfumait au nard, l’arôme (arome) antique par excellence.
Aux « Journées gourmandes », vous souvenez-vous de ce maître-queux, certes quelque peu enclin à l’ire, gourmandant ses gâte-sauce(s), parce que ceux-ci n’avaient pas luté convenablement sa terrine ?
Pour l’ascension du mont Ventoux, on eut affaire (à faire) à des coureurs cyclistes anhélants zigzaguant entre saxifrages et ancolies.

Fin de la dictée pour les cadets et les juniors.

Aux « Choralies », pour obtenir une bonne note, il fallait éviter les rets tendus, ne pas tomber dans le lacs* et ne pas se retrouver au sol.
Lors de la balade dans la cité médiévale, en empruntant des calades cahoteuses, on parvenait à un château constitué de ruines chaotiques. C’était loin d’être le krak (crac) des Chevaliers !
Quant au voyage dans le passé de Vaison, il fallait distinguer les gladiateurs de la Rome antique, ces héros de l’arène, du moyennagé héraut de la reine annonçant la visite prochaine de cette dernière.
Au « festival Brassens », revoyez-vous ces pandores emmener quatre bacheliers, voleurs de figues, trahis par quelque(s) sycophante(s) du pays ?
À « Vaison-danses », des amateurs éclairés s’étaient fixé pour dessein de voir des habaneras, des fandangos ou des jotas, voire des jives endiablés. Mais foin de tout cela ! Les voilà tous marron !
À la « Semaine de Théâtre antique », vous avez redécouvert les légendes de quelques dieux gréco-romains : Junon et son paon, dont le plumage aux ocelles moirés rappelle les cent yeux d’Argus ; Pan, qui fabriqua sa flûte, la syrinx, avec les roseaux résultant de la métamorphose de la nymphe éponyme, dont il était amoureux.
Voilà ! J’espère que vous ne regretterez pas d’être venus poser votre séant céans et que vous reviendrez relever encore le défi, ne fût-ce que pour la galette des rois et le verre de l’amitié. Et je souhaite que plus d’un parmi vous se fasse ambassadeur de notre passion des mots.

Fin de la dictée pour les seniors.

Texte rédigé par Gérard Nguyen et soumis à l’appréciation d’Anne Jancou et de Christian Herbaut.
* Prononcer : [la]